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Le Concept

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SCHOOL OF LA CHAMBRE SYNDICALE DE LA COUTURE PARISIENNE

D’un rôle purement utilitaire, protéger le corps humain des intempéries et des agressions extérieures, permettre de se mouvoir aisément, le vêtement n’a jamais cessé d’évoluer en fonction des cultures et de l’histoire.

Et pourquoi ne pas avoir un vêtement qui aurait plusieurs utilités à la fois ?

On pense parfois que s’habiller est un acte futile, je veux  le rendre utile.

Avec mes œuvres à la fois uniques et modulables, j'espère ouvrir la propre créativité de chacun en révélant votre personnalité. C’est alors qu’au fil de mes créations, je trouvais  intuitivement des concepts de vêtement. Une jupe qui se transforme en sac, une jupe qui se transforme en cape, une robe modulable selon notre envie du moment.

SCHOOL OF LA CHAMBRE SYNDICALE DE LA COUTURE PARISIENNE

En 2018, je décide de créer une marque qui ait du sens.

Après mon expérience Londonienne, j'abordais le monde avec un nouveau regard. J'avais deux heures de transports par jour pour me rendre au travail. Ce qui me laissait du temps pour observer la vie. Je me rappelle voir tous ces gens qui grouillaient comme des fourmis dans la rue avec souvent les mêmes habits uniformes. Une envie très forte pour moi de créer des pièces uniques et des séries limitées.

Ayant pour objectif une économie locale et traçable, chaque pièce est créée par moi-même, dans mon atelier à Paris. J'y emploie les techniques haute-couture pour réaliser mes modèles. Je suis à la fois artiste et artisan.

Je crée seule chaque modèle de A à Z : depuis l’idée de départ, jusqu’aux finitions réalisées à la main, en passant par le dessin du modèle, la conception de la toile et du patron, le calcul du métrage précis du tissu (calcul au plus près pour éviter le gâchis), la recherche des matières et fournitures, la découpe du tissu, le montage du modèle. Aucune activité n’est sous-traitée et l’intégralité de ma fabrication est artisanale.

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SCHOOL OF LA CHAMBRE SYNDICALE DE LA COUTURE PARISIENNE

Des tissus nobles trouvés principalement à Paris: rareté, luxe et respect de l’environnement.

Je favorise les tissus de fabrication française (ceux de Malhia Kent) dont certains sont produits en très petites quantités. Je rachète les chutes et coupons de tissus non utilisés servants à la base d’échantillons pour présenter les collections.

Je recycle aussi les fins de rouleaux de tissus Haute Couture, utilisés en première main par les créateurs célèbres tels que Sonia Rykiel, Lanvin, Emmanuel Ungaro, Dior…

La production massive de tissus consomme énormément d’eau. Elle est l’un des plus grands pollueurs de la planète. Le but est d’éviter de produire de nouveaux tissus pour limiter l’impact polluant sur l’environnement.

Créatrice responsable, je récupère les chutes de tissus pour réaliser des patchworks, des petits sacs ou encore des bandeaux pour les cheveux.

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L'idée est de créer une osmose entre le vêtement et celui qui le porte, qu’il vive au quotidien avec lui! Qu’il soit une seconde peau protectrice, une arme pour affronter les choses de la vie !

C’est assez étrange car aujourd’hui je ne peux plus aller chez Zara ou H&M car je sais comment les vêtements ont été créés, sans âme (amour). Pour moi l’âme c’est notre cœur, l’amour de soi et de ce qui nous entoure. C’est important de porter de l’amour sur soi. En créant des vêtements qui ont une âme, je pense que l’on s’aime et se respecte un peu plus.

Lorsque nous sommes bien avec nous-même, nous sommes bien dans notre vie.

La mode est comme une médecine du vêtement. Au lieu de couper le corps, on coupe et coud dans le tissu. D’ailleurs le vocabulaire technique ressemble étrangement à celui de la médecine.

Le tissu est comme une seconde peau qu’il faut traiter avec beaucoup de délicatesse et de précision.

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« Le but n’est pas que tout le monde se ressemble mais au contraire de trouver chez chaque personne sa vraie personnalité et cela passe en partie par la façon de s’habiller. J’ai remarqué que les personnes qui m’achètent des créations se sentent bien dans leur peau et dans leur tête en les portant. Elles se sentent uniques et chouchoutées. »

Marion Waterkeyn

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